Promis, dans cet article je ne vais pas faire l'apologie du sport. Un jour je trouverai un sport qui me plait et qui m'intéresse, mais pour le moment ce n'est pas encore le cas. Plutôt que le sport, c'est un mode de vie dont je vais parler dans cet article: La slow attitude.
Ça fait plusieurs mois, maintenant que je vois passer dans divers article cette notion de "slow attitude". Au début j'étais un poil perplexe, avec de bons gros a priori: c'est un truc de hippie, c'est un concept qui t'encourage à feignasser... (Oui, oui parfois il m'arrive de juger, je suis très exigeante) J'avais aussi revu en décembre le film Mange, Prie, Aime avec Julia Roberts. Ce film aussi, avant de le voir je m'étais dit que c'était juste un film américain parmi tant d'autres qui te donnait encore de bons conseils (américains) pour être bien dans ta life. En fait, c'est un film vraiment très sympa.
Comme toute chose chez moi, j'ai besoin d'y arriver par moi-même et j'ai besoin du cheminement qui me permet d'y arriver. Je suis incapable de prendre pour acquis une idée que l'on me balance comme ça. J'ai besoin d'être critique, d'y réfléchir, de peser les pour et les contre, de voir ce qui cloche et ce qui a besoin d'être ajusté... Ca fait clairement quelques mois - peut-être même une bonne année - que j'ai envie de changer de vie.
Changer de vie, c'est un peu comme quand tu vas chez le coiffeur et que tu lui dis que tu veux changer des tête. Il ne peut pas te décapiter, il peut juste s'occuper de tes cheveux. La vie, c'est la même chose. Tu ne peux pas l'arrêter et en prendre une autre. Tu dois faire avec ce que tu as et changer ce qui est possible de changer.
Vendredi j'ai atteint le paroxysme de l'angoisse ou de l'anxiété (je ne fais pas bien la différence, même si je dirai plus que c'est de l'anxiété). Trop de choses d'un coup en plus de celles qui n'étaient pas réglées. Et ce n'est pas bon signe du tout quand je me mets à crier. Chéri est rentré, j'étais remontée comme un coucou. Ce n'était juste pas vivable. Donc, j'ai décidé que ça allait changer. Je suis passée par le furet, j'ai trouvé assez vite un bouquin sur la slow attitude et un bouquin de mandalas.
Le bouquin c'est Moins mais Mieux - Vers une vie plus qualitative et harmonieuse de Stéphanie Assante ( aux éditions Dangles). Sur la couverture, il est écrit: "Le guide de la slow attitude". Je dirais plutôt que c'est une bonne introduction. Il donne les bases et après il y a un certain travail à faire. Et justement, quelles sont les bases de la slow attitude? C'est vraiment un style de vie complet, la slow attitude touche aussi bien ce que l'on met dans son assiette (slow food), ce que l'on fait pendant son temps libre (avec les enfants par exemple), ce que l'on fait quand on fait du ménage... Il y a même des notions de slow design qui sont abordés dans le livre. Mais j'y reviendrai dans un article ultérieurement.
La slow attitude s'inscrit dans une démarche de consommer / faire moins pour faire un monde meilleur. Consommer moins d'emballages, recycler des meubles pour préserver la planète par exemple. Savoir ce que l'on va faire à manger avant de faire ses courses pour qu'il y ait moins de gaspillage... Il est un peu dit que si l'on consomme autant, si l'on vit aussi vite, si l'on produit autant c'est parce que la société dans laquelle on vit, le veut. Mais quel est l'intérêt de coller à une société quand elle peut s'avérer néfaste?
Le "Moins mais Mieux" ne signifie pas pour autant de ne plus rien faire! On ne fait pas vœux de pauvreté et de chasteté avec la slow attitude. Perso, je suis une personne qui fait énormément de choses (j'aime ce que je fais la plupart du temps), mais j'en fais justement de trop. Un copain blogueur me disait il y a quelques semaines que j'écrivais beaucoup par exemple. Quand on prend chacune de mes activités séparément, je trouve que j'ai un bon rythme. Mais tout cumulé, il est vrai que c'est bien de trop. Jusqu'à vendredi passé, je me disais qu'il fallait que j'apprenne à dire Non. Après la lecture du bouquin, j'ai compris que refuser ce n'était pas forcément dire non, ça veut dire qu'on prend la responsabilité de ne pas faire, de se dégager du temps pour faire autre chose d'une meilleure manière.
Bref, je me dis que la période de l'été peut être un bon moment pour apprendre à avoir un rythme moins nocif. Il y a le soleil qui donne du baume au coeur. Le rythme est moins soutenu normalement avec les vacances (même si les miennes n'arrivent qu'en août). Après, il faudra juste ne pas retomber dans le "trop" à la rentrée. Mais c'est une autre paire de manche. Pour le moment, je suis assez séduite de faire les choses d'une manière différente, de faire un bilan honnête sur ce qui va et ce qui ne a pas et de faire du tri. Je pense que je vous en reparlerai...
J’espère bien que tu vas en reparler!
Je ne connais pas le concept, même jamais entendu aprlé. Pis ca ne me convient pas, j’en fais clairement pas assez ds ma vie comparé à toi lol
Cela dit, je suis contente que tu te penche sur ta sur-activité et que tu prennes le temps de regarder comment tu vis et ce que tu peux faire pour moins en faire et mieux, justement.
Bon, je ne compte pas sur une reprise épistolaire, tu écris déjà bien trop comme ça :p Mais je serai ravie que tu prennes du temps pour toi et trouve un équilibre dans une vie moins speed 🙂
Bisous Ju!
Maintenant ça fait 10 ans que tu me connais, j’ai toujours des moments où je suis très speed. A un moment, j’atteins mon maximum et je suis obligée de calmer le jeu. Je pense que je vais en reparler. Comme je l’ai écrit ça fait plusieurs mois que je cogite à ce propos. Et je pense qu’aller plus doucement ça ne peut pas faire de mal, surtout si c’est pour faire les choses mieux. Après, tout ça demande une grande rigueur et d’y aller étape par étape. Ce n’est pas des plus facile. Mais je me dis qu’en deux mois, pendant l’été ça doit être jouable de poser de bonnes bases.
J’aimerai reprendre la correspondance. Ce n’est pas impossible à faire. Il faut juste trouver le temps. Comme j’aimerai avoir le temps de me poser et de lire un vrai livre. Je me suis rendue compte très ironiquement en commençant le livre dont je parle dans l’article, que j’avais des difficultés à ne plus lire en diagonale. J’ai repris le bouquin après quelques pages, pour lire chacun des mots. ahaha! Bref, comme tu peux le comprendre, je pars de loin.
Gros bisous à toutes les deux <3
Merci pour cet article très intéressant. Personnellement, en ce moment, j’ai un peu de mal à donner du sens à ma vie. Portant, j’ai 1 job, un chéri et un toit sur ma tête. Mais voilà, j’avais espéré avoir accompli plus de choses à cet âge (25ans).