Voilà, voilà, ça fait un mois que nous sommes arrivés en Inde. Que le temps passe vite ici! On essaye de donner un maximum de nouvelles à nos proches (pas facile, quand en France, on en donnait pas spécialement). On essaye aussi d'intégrer cette nouvelle culture que l'on découvre pour vous la partager en quelques mots et quelques images. Bref, déjà un mois en Inde!
Une explosion pour les sens
Généralement, c'est pas que je snobe les indiens quand ils me parlent, mais j'ai appris à mettre en veille mon audition (de base défaillante) au profit de la vue (pour ne pas tomber / marcher dans une bouse / ne pas me faire écraser...) et de l'odorat (parce que mis à part les canaux et quelques poubelles qui puent bien comme il faut, l'Inde est un pays plein d'odeurs agréables).
Ici, il y a un tas de choses à voir... Les femmes sont très élégantes généralement. Elles ont des sarees très colorés avec des motifs parfois dorés. Quand elles sont en tuniques, le leggins ou pantalon est assorti avec l'écharpe qu'elles portent. Elles sont aussi bien coiffées, parfois avec des fleurs dans les cheveux.
Mais il n'y a pas que les femmes qui contribuent à la beauté du paysage urbain. Il y a aussi les temples et les lieux de cultes. Je reviendrai dans un article sur tout ça, mais je peux déjà vous dire qu'il y a des temples à tous les coins de rues et généralement ils sont colorés / travaillés / beaux / entretenus.
Les maisons et les rues sont colorées. Sur les grandes artères commerciales la nuit, c'est une explosion de néons et de guirlandes (MG Road, Mission Street et les rues attenantes). Dans les petites rues, les maisons sont richement colorées: jaune, rose, violet, vert, orange... Il y en a pour tous les goûts. (Et même Flo qui ne jure que par le gris et le noir, commence à aimer les maisons ici). Il y a aussi un tas d'arbres en fleur dans les rues. Les arbres poussent parfois de manière anarchique, mais ça contribue à la beauté de la ville. Je pourrais aussi prendre l'exemple des enseignes commerciales, colorées. Le plus souvent elles sont peintes à même la façade. Certaines sont plus vieillotes, mais très authentiques. Il y a des enseignes plus occidentales, plus sobres, qui dénotent avec le reste. Bref visuellement, c'est un feu d'artifice perpétuel de couleurs.
Au niveau des odeurs, là aussi y'a de quoi dire! Quand on est arrivé il y a un mois, c'est un truc qui m'a frappé. Je me suis même dit qu'en France on était aseptisé au niveau des odeurs. Ici, ça sent généralement bon, soit la bouffe (même à 8h du matin), soit l'encens, soit les fleurs. Parfois, ça pue sévère aussi: odeur de pisse, odeur du canal (= égouts + poubelle + toilettes), odeur de poubelles (#Glamour). Cependant, ces mauvaises odeurs sont concentrées à un seul endroit et une fois passé, ça sent à nouveau super bon!
En parallèle de l'odorat, il y a le goût aussi. Les indiens ne font pas dans la demi-mesure. Soit c'est très sucré / épicé, soit ça ne l'est pas du tout. Perso, je fais attention à ce que je mange, vu que généralement si ça pique à l'entrée, ça pique aussi à la sortie... (#Glamour!) Mais on mange bien et bon, parfois pour vraiment pas cher!
Notre quotidien à Pondicherry
Jusqu'à présent, on n'a pas bougé de Pondicherry. On y est bien. Quand on a préparé notre voyage, notre changement de vie, on ne s'est pas dit qu'il fallait faire un maximum de villes avant l'expiration de notre visa. Au contraire, on voulait se poser. Je ne voulais plus courir à droite ou à gauche. Je voulais aussi profiter. Et on pense qu'on a fait le bon choix.
C'est notre première fois en Asie et donc en Inde. Et c'est vraiment très différent de la France, sur de nombreux plans. Il nous a fallu un moment d'adaptation pour le décalage horaire, la chaleur (on sur toujours comme des boeufs #Glamour), la circulation, la bouffe... En un mois, on supporte un peu mieux le chaud, on a aussi pris nos marques et on est capable de bouger sans se paumer. C'est cool!
On teste des cafés sympas, d'autres un peu moins. La même chose pour les restau. On ne vit pas dans la ville de Pondicherry, mais un quartier / arrondissement de l'Union de Pondicherry. On est à 1km à tout casser du quartier tamoul de Pondicherry, à Muthialpet. Bref, un quartier Indien, un vrai. Ce n'est pas un bidonville, mais il y a quelques habitations qui sont faites de bric et de broc et de tolles. Peu importe, les gens de notre quartier sont gentils, même si on ne parle pas la même langue. (Les plus jeunes parlent anglais, mais après 40 ans, il ne faut pas trop y compter). Je pense que je consacrerai un article sur notre quartier, qui borde l'océan indien, parce qu'il est très chouette!
Sinon, globalement, je ne parle pas des masses aux Indiens. En fait, je ne pige pas grand chose à ce qu'ils racontent. Ils parlent vite, avec un accent de fou. Et très souvent je leur demande de speacker slowly please. Au fur et à mesure, je m'y fais et je comprends un peu mieux ce qu'ils racontent. Mais pour le moment, l'heure n'est pas aux grandes conversations philosophiques.
Mis à par ça, on n'a pas eu la gastro (#Glamour) à laquelle on s'attendait. Heureusement qu'on n'est pas parti avec les 12 boites d'Immodium que la pharmacienne voulait nous refourguer. Evidemment on ne s'amuse pas à boire l'eau du robinet sans qu'elle n'ait été filtrée. Il y a aussi certain restau qui semblent vraiment trop crades pour qu'on y mette les pieds. On vit aussi sans grand luxe. On a notre piaule à l'hôtel. On y est bien (même si on n'a pas un matelas de 25 cm). C'est propre. On vit avec peu de fringues et on fait notre lessive à la main. Un peu comme le sketch d'Eli Kakou: "You wash, you rince, it's smell like a flower...". On vit aussi sans téléphone (#LibéréDélivrée), sans télé, avec des coupures de courant de temps en temps et on se lave à l'eau froide / tiède. Pas grand chose à voir avec ce qu'on avait en France et ça nous va très bien. Ca nous va bien de laisser nos chaussures devant la porte de la chambre ou devant un temple / église / boutique. On commence à se faire au fait d'être suivis par les vendeuses dans les magasins. Bref, tout va bien!
Un mois en Inde et en bref
- Il fait rarement en dessous de 34° à l'ombre
- On reste à l'hôtel de 14 à 16 parce qu'il fait vraiment trop chaud
- La nuit tombe à 18h
- Il y a plein de corbeaux (ça fait bizarre au début mais maintenant on ne les entend presque plus)
- Il y a aussi des écureuils (je kiffe les écureuils)
- On mange bien et pas que du riz
- Le curry jaune fluo qu'on mange en France n'existe pas ici
- Flo peut manger un poulet tandori en entier sans sourcilier
- Il n'y a pas de Tabasco ici, mais ils ont du Masala (= mélange d'épices)
- Ils mettent du Masala partout: sur l'ananas, dans du coca (perso, j'aime pas), dans de la limonade au citron, dans la bouffe évidemment...
- J'ai marché dans 3 bouses 1/2, zéro crottes de chien
- Il y a un tas de chiens errants - ça ne me botte pas des masses vu que j'ai peur des chiens
- Les femmes me dévisagent parce que je fume - c'est mal vu de fumer et pour le moment il n'y a que les femmes étrangères que j'ai vu fumer
- La bière Kigfisher coûte pot de balle (150 / 200 roupies pour 650 ml, soit entre 2 et 3 €)
- On a mangé 2 fois du boeuf en 1 mois, sinon on mange du poulet ou végétarien (et on le vit bien, même Flo qui est un carnivore de premier ordre)
- On a visité quelques temples, églises, cimetières mais on vous en reparlera en temps voulu
- C'est difficile de tout expliquer parce que c'est vraiment différent de ce que l'on connait en France
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