Goa c'est un peu Ibiza en Inde. A notre époque c'est reconnu pour être un endroit où on y fait la fiesta. Dans les années 70 et 80 c'était un haut lieu hippie, sur la route de l'Europe vers Katmandou. On est arrivé en train de jour ce qui nous a permis de profiter des paysages mais aussi d'une froide pluie d'été – oui, oui, il pleut aussi dans le train ! On s'est arrêté au Nord de Goa, dans le district de Pernem et le village d'Arambol. Nous sommes à deux semaines de la mousson (prévue aux alentours de début juin) et donc c'est la fin de la saison.
Comme on venait de Bombay, le choc fut flagrant entre les deux étapes. Ici, c'est petit, il y a une route principale, 3 ou 4 rues périphériques. Il y a une plage très agréable, surtout parce qu'on est en fin de saison. Il y a de nombreux magasins à touriste et restaurants. Il y en avait aussi pas mal de fermés. C'est une ambiance particulière. Il y a beaucoup d'étrangers, beaucoup de russes aussi. (Le russe en vacances c'est un concept auquel on adhère pas, en Inde ou ailleurs...) Les gens sont là pour faire la fête et se défoncer la tête pour la plupart. Ce n'est pas notre trip. On a du mal à imaginer ce que ça donne en pleine saison... Mais les 2 russes raides H24 – ils ne dessaoulent pas – ça nous suffit !
Mis à part ça, Arambol a un vrai air de vacances. On est resté deux jours de plus par rapport à ce que nous avions prévu. On a aussi racheté de l'Odomos (crème anti moustique) signe qu'on est bien de retour dans le sud de l'Inde ! On a profité du calme, de la plage et de la bouffe goan qui est super bonne. (On a aussi profité du fait que la bière n'était pas chère! lol)
On reviendra probablement à Goa lors d'un prochain visa, mais pas nécessairement près de la plage. Malheureusement je n'ai pas de photos, mais quand on sort de la zone touristique c'est un petit bout de paradis: des plantes et des arbres partout, de jolies maisons colorées et entretenues, des églises partout... Goa a été sous dominance portugaise, ça se voit quant à la religion, mais aussi un peu dans la mentalité des habitants.
Bref, je vous laisse avec les quelques photos faites à Arambole. La prochaine fois, on vous emmène dans le Kerala.