Il y a quelques mois je vous avais parlé de ce que nous avions mangé quand nous étions en Malaisie. Aujourd’hui, on part au Laos. Un univers culinaire très différent de la Malaisie par exemple. Perso, je n’ai pas accroché à tout là-bas. Flo en revanche a adoré la bouffe Laotienne. (Bon en même temps, sur sa main c’est tatoué « Born to eat », ça en dit long, n’est-ce pas?!) Bref, revenons à nos moutons: La nourriture au Laos.
>>> Découvrez l'article consacré aux spécialités culinaires de Malaisie
La nourriture Lao / Laotienne
Au Laos, le riz est essentiel dans la cuisine. Vous trouverez facilement du riz gluant mais aussi des nouilles faites à partir de riz. La nourriture Lao ressemble un peu à celle que l’on trouve en Thaïlande dans le sens où le piment et les herbes comme la citronnelle sont assez présent. (Je la trouve quand même un peu moins variée).
On va commencer cette présentation avec le Lap, qu’on adore Flo et moi. C’est de la viande ou du poisson hachés et avec un mélange d’herbes. Le lap mu c’est à base de porc. Le lap kai c’est à bas de poulet. Ca se mange avec du riz gluant. C’est une véritable explosion de saveurs.
Au Laos, il y a aussi les Pho. C’est un bouillon avec des nouilles de riz et du porc et / ou du poulet. Flo aime beaucoup ça puisqu’en un plat, il peut jouer avec différentes saveurs. En effet, le feu est généralement servi avec un tas de produits à ajouter: du piment vert ou rouge, des pousses de soja, de la pâte de cacahuètes, de la poudre de cacahuètes… Le plat est classique mais il peut vraiment être « boosté » avec les à côtés.
On trouve aussi des currys, pas les currys indiens, un peu comme en Thaïlande. A Muang Noi, j’ai gouté un Sousi. C’est une espèce de curry / soupe à base de potiron et c’est blanc. On n’a pas compris la couleur mais c’est délicieux. Il y a des légumes et généralement vous pouvez choisir la viande qui compose le plat ou du tofu. (Il n’y a qu’en Asie que j’en mange, rien à voir avec le pseudo tofu qu’on trouve en France). Les currys sont généralement légers, rien qui arrache la gorge.
Par ailleurs, la salade de papaye est délicieuse (je n’aime généralement pas la papaye mais en salade, ça passe crème) mais c’est souvent pimenté. On a aussi gouté la saucisse de Luang Prabang, une saucisse pimentée et composée d’herbes. C’est savoureux et ça se mange en snack facilement. Si vous avez l’occasion d’aller au Laos, c’est un peu comme en Thaïlande, c’est très facile de manger des brochettes et des petites choses cuites en barbecue.
Flo a aussi mangé des choses plus… moins ragoûtantes à mon sens. Mais il kiffe découvrir de nouvelles saveurs. Il a donc mangé des pieds de poulets, des intestins de porc (et un peu tout l’appareil digestif du porc) et des « oeufs cuits-cuits ». Cette dernière spécialité c’est vraiment très particulier puisque c’est un oeuf fécondé, il y a donc le bec, les plumes et tout ça. (Si tu fais la grimace en lisant ça, je ne t’en veux pas, ma tronche en voyant ça n’était pas mieux).
On n’a pas eu la « chance » de gouter de la taupe, du rat ou du chien, mais ce sont des viandes qui sont cuisinées au Laos - pas dans les restaurants sauf pour le chien dans quelques restaurants Viets. Perso, pour tout ça, je passe mon tour. Ca ne me dit rien! En revanche, Flo aurait aimé tester!
On a aussi mangé un « sine dats ». C’est super convivial. Le principe est simple, dans la table, il y a un trou au centre dans lequel on met des braises. Au dessus de ces braises, on pose une sorte de récipient sur lequel on fait cuire un tas de choses: porc, poulet, poissons, crevettes, légumes… Pour que ça n’accroche pas, on enduit le récipient de graisse. Et la partie extérieure, on la remplie de bouillon. Nous comme bons pas habitués, on a fait cramer le récipient qui a été changé. Mais c’est super savoureux. Et on choisit ce qu’on mange sur un buffet, à volonté.
Si vous préparez un voyage au Laos, il faut savoir que « pet » c’est épicé. Pet pet, c’est donc très épicé. On le sait grâce à Flo qui mange aussi épicé que les laotiens et qui demande toujours des plats pet-pet.
Une dose de bouffe française qui fait du bien
Ce qui est vraiment sympa au Laos, c’est qu’au niveau culinaire, il y a l’héritage français et je peux t’assurer qu’après plus d’un an en Asie, il y a des choses qui goutent vraiment très bon: D’abord la baguette, qu’on trouve assez facilement et certaines sont vraiment délicieuse. On a aussi trouvé des petits pains au chocolat… Miam! Un goût de la maison. La première fois qu’on est arrivé au Laos, 3h après notre arrivée, Antoine partait en ville nous chercher une baguette et du saucisson. A 10 heures du mat’, c’est nickel, avec une petite bière.
Sinon, dans les villes, comme Luang Prabang, c’est facile de trouver des plats français, comme le steak frites. C’est évidemment plus cher que les plats locaux, mais ça permet de se faire un retour aux sources. Nous, on a profité d’avoir des cuisines à disposition pour cuisiner. On s’est fait plaisir avec les copains! Poulet rôti, boeuf au carotte, poulet à la bière, ragout de saucisses… Et comme on a fait les fêtes de fin d’année là-bas, on a mangé plus que de raison. (Mais c’était tellement bon!) On a aussi trouvé du vrai beurre, du camembert, de la vraie moutarde et de la charcuterie. Pour le coup, y’a pas de doutes, on est français.
Pour la petite anecdote, les pommes de terre, ça s’appelle « Man Falang ». Falang voulant dire français, et c’est un truc que les colons ont apporté au Laos. (Merci à Tony qui grâce à son commentaire à rectifier mon orthographe approximative du mac à man... Merci)
Flo a aussi cuisiné du welsh, spécialité de chez nous à base de cheddar. Le fromage ça manque en Asie, donc on a fait le plein. Et comme il faisait froid, c’était nickel. Dans certains restaurants, il est possible de trouver de la raclette par exemple. Mais ce n’était pas du tout dans nos moyens.
Enfin, à Luang Prabang, il vous sera difficile d’esquiver les sandwichs. Pour un ou deux euros, vous pouvez manger un sandwich baguette composé selon vos envies: poulet, bacon, jambon, fromage, avocat (qui sont très bons), légumes… Tout ça avec un shake de fruits frais, c’est une tuerie. Flo est abonné au banana shake ou les shakes à l’ananas. Pour moi, c’est forcément au citron. C’est frais dans tous les sens du terme. C’est d’ailleurs au Laos qu’on a gouté pour la première fois les fruits de la passion, rien à voir avec ceux qu’on a en France.
Pour terminer cet article, je voulais revenir sur le « café Lao ». En Malaisie par exemple on buvait beaucoup de Teh Tarik, un thé avec du lait concentré. Au Laos, c’est le café qui est « la boisson ». En revanche, c’est tout bonnement imbuvable. Le café est ignoble, fort. Tellement fort qu’il colore les dents après une gorgée. Celui qu’on avait pris un matin à emporter a fini dans l’herbe, c’était juste impossible à boire. (Et je bois habituellement du café noir). Bref, pour les amateurs de bons café, c’est pas évident. (Il y a du bon café organique fait au Laos, mais il n’est pas donné).
Voilà, voilà! J’espère que cet article vous a intéressé et peut-être que vous essayerez à la maison de reproduire les spécialités du Laos, pour changer 😉
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte, un enchantement. blog très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon univers. Au plaisir
Superbe article ! Ça donne envie de cuisiner 🙂
Etant laotien d’origine, petite rectification: pomme de terre = man falang 😉
Merci beaucoup pour ton commentaire. Je vais corriger tout de suite la faute.
Et je suis heureuse si mon article t’as donné envie de cuisiner 😉
Ahhhh je viens de saliver ! J’étais au Laos il y a un mois, peut-être même en même temps que toi du coup.
Céline alias Miss Pagaille !
Contente que l’article te plaise.
On y était presque en même temps. On a quitté le Laos, il y a un 1 mois 1/2. Mais on risque d’y retourner dans quelques semaines 😉